Emploi

A l’occasion du risque de dĂ©lestage – entraĂ®nant des coupures d’Ă©lectricitĂ© – pesant sur les entreprises dans les semaines Ă  venir, le ministère du Travail a mis Ă  jour le « Questions-rĂ©ponses AP/APLD dans le contexte du conflit en Ukraine Â» afin d’indiquer qu’il sera possible de recourir Ă  l’activitĂ© partielle (AP).

Il est ainsi prĂ©cisĂ© que le « dans le cas oĂą une entreprise directement affectĂ©e par le dĂ©lestage n’est pas en mesure d’amĂ©nager le temps de travail de ses salariĂ©s pour faire face Ă  cette situation, il lui est possible, en dernier recours, de mobiliser, pour la durĂ©e du dĂ©lestage et, le cas Ă©chĂ©ant, pendant la durĂ©e nĂ©cessaire Ă  la remise en marche des unitĂ©s de production, le dispositif d’activitĂ© partielle de droit commun, sur le motif « toutes autres circonstances exceptionnelles Â» (sous-motif « dĂ©lestage Â») Â».

Le ministère ajoute que « l’utilisation de ce motif autorise les entreprises Ă  bĂ©nĂ©ficier de la souplesse prĂ©vue Ă  l’article R. 5122-3 du code du travail permettant Ă  l’employeur de disposer d’un dĂ©lai de 30 jours Ă  compter du placement des salariĂ©s en AP pour adresser sa demande prĂ©alable.

Le salariĂ© percevra dans ce cas une indemnitĂ© au taux de droit commun, soit 60 % de sa rĂ©munĂ©ration brute antĂ©rieure, dans la limite de 60 % de 4,5 Smic. L’employeur recevra de l’Agence de services et de paiement (ASP) une allocation d’activitĂ© partielle Ă©quivalente Ă  36 % de la rĂ©munĂ©ration brute antĂ©rieure du salariĂ©, dans la limite de 36 % de 4,5 Smic, avec un plancher de 7,88 euros Â».