Rupture

Ayant constaté que le harcèlement moral, résultant notamment du retrait de certaines de ses attributions, d’injures et humiliations de la part du nouveau gérant ou de salariés sans réaction de ce dernier, était caractérisé à l’égard de la salariée, et retenu, que « l’attitude de moins en moins collaborative » ainsi que le fait de créer des dissensions au sein de l’équipe et de dénigrer le gérant, griefs reprochés à la salariée, étaient une réaction au harcèlement moral dont la salariée avait été victime, la cour d’appel en a exactement déduit la nullité du licenciement.

[Cass. soc., 10 juillet 2019, n°18-14317]