Contentieux

Selon l’article L. 1235-3 du code du travail, si le licenciement d’un salarié survient pour une cause qui n’est pas réelle et sérieuse et si l’une ou l’autre des parties refuse la réintégration, le juge octroie au salarié une indemnité à la charge de l’employeur, dont le montant est compris entre des montants minimaux et maximaux exprimés en mois de salaire brut.

La Cour d’appel avait condamné l’employeur à payer au salarié la somme nette de 63 364,20 euros à titre de dommages-intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse en application des dispositions de l’article L. 1235-3 du code du travail.

A tort selon la Cour de cassation : le salarié ne pouvait prétendre, au regard de son ancienneté et au montant de son salaire brut, qu’à une indemnité maximale de 63 364,20 euros brut.

Cass. soc., 15 décembre 2021, n°20-18.782, FS-B