Rupture

Lorsque le salarié se trouve en arrêt maladie à la date de son licenciement, cet arrêt faisant suite à une période de temps partiel thérapeutique, le salaire de référence à prendre en considération pour le calcul de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement est, selon la formule la plus avantageuse pour le salarié, celui des douze ou des trois derniers mois précédant le temps partiel thérapeutique.

Une cour d’appel ne peut donc débouter une salariée de sa demande au titre d’un reliquat de l’indemnité de licenciement, au motif qu’un salarié à temps partiel pour motif thérapeutique ne peut pas prétendre, sauf sur le fondement de dispositions conventionnelles, à ce que le montant de l’indemnité de licenciement soit calculé sur la base des salaires qui aurait été perçus à temps plein.

Cass. soc., 5 mars 2025, n° 23-20.172

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